Les remarques ci-dessous s’appliquent à des plantes ayant déjà été rempotées depuis quelques années.
Chaque type de contenant a ses avantages et bien sur ses défauts. Mais d’une manière plus générale il est préférable d’utiliser des pots de même caractéristiques pour l’esthétique mais également pour l’arrosage car ceux-ci seront à peu près équivalents en termes de fréquence, la quantité étant propre au volume et à la variété.
La terre cuite. C’est une matière poreuse qui sèche rapidement. Cette porosité offre une humidité périphérique qui permet un développement plus important des racines qui tapisseront les parois du pot.
Les racines se développeront facilement et s’attacheront dans les anfractuosités en ramifiant.
L’eau qui s’évapore par ces parois poreuses amènera à une concentration de sels minéraux qui à terme n’est pas favorable aux racines qui ‘bruleront’ (attention ceci est tout relatif nous parlons de sujets rempotés de longue date). Cet excès de sels minéraux est également problématique si le substrat est trop riche.
Mais d’une manière générale ces pots sont intéressants à utiliser car ils sont généralement troués en dessous ce qui évite d’avoir de l’eau stagnante surtout dans nos appartements qui manquent de circulation d’air, et génèrent une moiteur importante au niveau du substrat et donc des racines.
Le plastique : L’humidité reste bien répartie et est mieux adapté car il est généralement très bien drainé. Par contre il se détériore plus rapidement avec le temps et sa résistance au soleil peut être limitée dans le temps (on parle de quelques années) car il devient cassant. Esthétiquement c’est bien évidement nul. Avec un excès d’arrosage, les plantes ont un risque plus important de pourrissement
La céramique : Voici une alternative entre ces deux types de contenant L’émail qui tapisse l’intérieur du pot supprime la porosité de la terre cuite et favorise donc une meilleure répartition de l’humidité dans le substrat Attention faut-il ne pas oublier de percer le font du pot pour que l’excès d’eau s’évacue. Esthétique les formes les couleurs les surfaces sont infinies, ce n’est qu’une question de portefeuille.
Le verre : Il est possible de trouver des compositions de plantes grasses dans des contenants en verre. A vrai dire hormis un esthétisme voulu, il n’y a que des défauts à ce type de contenant : Difficultés à l’arrosage (on ne peut pas les baigner), absence de drainage, la croissance est souvent limité par le manque de place. Effet loupe qui aura tendance à brûler les feuilles. Si le contenant n’est pas assez ouvert l’installation d’une moiteur favorisera les infections et le pourrissement. Il faudrait en fait également procéder à un traitement phytosanitaire (chimique) car le développement de pucerons et cochenilles au niveau des racines et des parties aériennes est presque inéluctable.
Le métal : Ce pourrait être une boite de conserve ou tout autre contenant. Il faut le drainer par un trou en dessous. Les fortes chaleurs avec soleil direct peuvent très rapidement brûler les racines extérieures. Mais bien utilisé cela reste encore convenable.